Dernière mise à jour à 09h04 le 19/11
L'environnement écologique le long du chemin de fer Qinghai-Tibet, ligne ferroviaire couvrant à l'altitude la plus élevée du monde, est en restauration après les cinq premières années d'exploitation, a indiqué un rapport sur l'évaluation du changement environnemental du plateau tibétain, organisée par l'Institut des études du plateau tibétain de l'Académie chinoise des Sciences (ACS).
"Plusieurs parties de ces zones se trouvent dans un état qui est proche, et même meilleur, que l'état naturel de ses régions environnantes", affirme le rapport.
Les mesures de protection écologique prises durant - et après - la construction du chemin de fer ont garanti que celui ait été construit comme "un chemin vert", souligne le rapport.
Notant que la pollution environnementale a été mise sous contrôle efficace, le rapport prétend que l'écosystème de végétation alpine soit effectivement protégé, l'environnement du permafrost soit stable pendant des années, la fonction écologique de ces régions bien maintenue et le paysage du plateau demeuré intact.
Durant ses cinq premières années d'opérations, le chemin de fer n'a pas exercé d'influence évidente sur la végétation, la composition ou l'agencement des régions le long de la ligne, réitère le rapport.
Aucune espèce étrangère envahissante n'a été trouvée durant la construction, ajoute le rapport.
Le chemin de fer Qinghai-Tibet, long de 1.956 kilomètres, qui est entré en service en juillet 2006, est la route ferroviaire du plateau la plus longue et la plus haute au monde, et constitue également le premier chemin de fer reliant la région autonome du Tibet avec d'autres parties de la Chine.