Dernière mise à jour à 09h37 le 07/12
Près de 500 bénévoles ont participé à une campagne visant à protéger les antilopes tibétaines gravement menacées d'extinction à Kekexili, une réserve naturelle éloignée dans la province chinoise du Qinghai (nord-ouest), ont annoncé samedi les autorités locales.
Kekexili, aussi connue sous le nom de Hoh Xil, a commencé de recruter des bénévoles en 2004 afin de surveiller la migration des antilopes tibétaines, nettoyer les ordures le long des routes, arrêter le braconnage des antilopes et des autres espèces sauvages, et aider à sauver les animaux en danger, a annoncé Tsering Samzhub, un responsable de la communication de l'administration de la réserve naturelle.
"Les bénévoles venant de différentes parties du pays travaillent pendant un mois", a-t-il indiqué. "Mais presque tous ont continué à nous soutenir en levant des fonds et en faisant connaître la protection de la faune après leur retour chez eux".
Grâce à leurs efforts, Kekexili et ses antilopes tibétaines sont largement connues à travers le monde, a estimé le responsable.
Kekexili, qui signifie "une belle jeune femme" en mongol, est une zone inhospitalière de 45.000 kilomètres carrés, située à une altitude moyenne de 4.600 mètres.
La zone a été envahie par des braconniers dans les années 1980. Ils ont chassé des antilopes tibétaines pour leurs peaux, transformées en châles de luxe en shahtoosh. Le braconnage généralisé a entraîné la diminution du nombre d'antilopes tibétaines qui est passé de 200.000 à moins de 20.000 à la fin du 20e siècle.
La réserve naturelle a été créée en 1997 pour intensifier la conservation. Aucune activité illégale de braconnage n'a été signalée pendant neuf ans et la population des antilopes a augmenté pour atteindre 60.000 animaux.