Dernière mise à jour à 08h24 le 11/01
Le ministère chinois de la Protection de l'environnement a rejeté l'hypothèse qui est réapparue, selon laquelle la radiation nucléaire issue de la combustion du charbon contenant de l'uranium serait la principale cause du smog.
La radiation nucléaire n'a aucune corrélation avec le smog, et la radiation atmosphérique du pays est stable et sans aucune particule riche en uranium, selon une étude récente menée par le ministère, et un communiqué officiel publié samedi.
L'hypothèse est apparue en premier en 2013, alors qu'un article sur Internet avait annoncé que certaines mines de charbon à Erdos, dans la région autonome de Mongolie intérieure, contenaient des substances radioactives, dont de l'uranium.
Selon l'article, ces substances entreraient dans l'atmosphère sous forme de poudre radioactive après la combustion du charbon, et seraient la principale cause du smog.
Les experts participants à l'enquête du ministère ont trouvé que la teneur en uranium-238 dans le charbon et les échantillons de débris de roche à Erdos était respectivement de 6,3 à 57,7 Bq/kg et de 14,6 à 87,2 Bq/kg, soit le même niveau que la moyenne nationale.
Selon les indicateurs des 167 stations de surveillance de la radiation atmosphérique à travers le pays, le niveau de radiation a été stable pendant la dernière décennie, avec aucune particule riche en uranium détectée, a poursuivi le ministère.
Les experts ont également analysé la teneur en uranium des isotopes dans les particules de l'air et ont trouvé que l'intensité était du même niveau que son intensité naturelle dans le sol.