Dernière mise à jour à 16h39 le 08/01
Un chercheur travaille sur un satellite à Changchun, la province du Jilin, en décembre 2015. Un engin conçu pour surveiller et rechercher les émissions de dioxyde de carbone. |
La Chine va programmer plus de 20 missions spatiales en 2016, y compris le lancement d’un vaisseau spatial habité et le premier vol de deux fusées porteuses.
La Société aérospatiale des sciences et technologies de Chine (CASC) a précisé qu’il s’agissait du lancement du laboratoire spatial Tiangong 2, du vaisseau spatial habité Shenzhou XI et de deux fusées porteuses Longue Marche 5 et 7.
Ainsi que deux satellites pour le système de navigation de Beidou et Gaofen-3, pour permettre une observation terrestre de haute définition.
Par ailleurs, la société va également lancer un satellite pour la Biélorussie, un événement historique pour la Chine qui exporte pour la première fois en Europe un satellite de télécommunications.
Le lancement du laboratoire spatial Tiangong 2 est prévu au cours de la première moitié de l'année pour tester les technologies des systèmes de vie et d’espace de la future station spatiale du pays.
Après cela, le vaisseau spatial Shenzhou XI, lancé par le lanceur Longue Marche 2F, servira de transport pour les astronautes et d’amarrage au laboratoire spatial.
Le lancement du module de base de sa station spatiale est attendu en 2018 pour tester les technologies liées à la recherche et à l'ingénierie. La station spatiale devrait être pleinement opérationnelle à partir de 2022, selon certaines sources du gouvernement chinois.
Avec ces projets spatiaux ambitieux,la CASC est en passe de finaliser le développement de fusées porteuses de nouvelle génération.
La China Academy of Launch Vehicle Technology de la société procède aux derniers tests sur la Longue Marche 5, l’une des plus lourdes parmi la gamme de fusées de la nation et posant le plus grand défi technique.
Pour s’adapter aux missions spatiales plus fréquentes, l'académie a augmenté sa capacité de production annuelle d’un maximum de huit jusqu'à 20 fusées et a considérablement réduit le temps requis pour le développement d’un nouveau propulseur.