Dernière mise à jour à 15h58 le 07/01
Selon le Nature Index, compilé par le journal scientifique britannique Nature, la Chine est une puissance scientifique : depuis la création du premier Indice Nature en 2012, le total des contributions de la Chine a en effet augmenté de 37%, pour devenir le deuxième du monde, surpassé seulement par celui des États-Unis.
« La Chine est clairement en train de rattraper les Etats-Unis, et elle est déjà une puissance scientifique à part entière. Ses budgets de recherche et développement en augmentation constante, alimentés par son économie en plein essor depuis le début des années 1980, ont entraîné cette tendance », a souligné le Dr Nick Campbell, rédacteur en chef de Nature. « L'expansion du système d'enseignement supérieur chinois et l'amélioration de la qualité et de la quantité de sa main-d'œuvre scientifique sont des facteurs clés dans ce retour sur investissement impressionnant ».
Si la chimie et les sciences physiques comptent parmi les principales contributions de la Chine au Nature Index de la Chine, soit 61% et 30% respectivement de son total, la contribution dans le domaine des sciences de la vie se développe presque aussi rapidement, avec une augmentation de 30% de 2012 à 2014.
Le rapport montre également que Beijing, Shanghai et Nanjing restent les centres scientifiques dominants. Shenzhen, Beijing et Wuhan apportent également des contributions importantes à la recherche, en particulier dans les sciences de la vie, en tant que moteurs de recherche industrielle de la Chine. Shenzhen, en particulier, a connu une remarquable transformation qui a fait d'elle une plaque tournante de l'industrie basée sur la recherche, et les entreprises de Shenzhen représentent désormais près de la moitié des dépôts de brevets internationaux en Chine.
Les statistiques montrent que les collaborations internationales sont une autre influence importante sur les progrès de la Chine. Hong Kong, Hefei et Tianjin ont toutes formé un nombre record de partenariats avec des pairs universitaires du monde entier. Les scientifiques de Tianjin ont quant à eux mis l'accent sur l'établissement de liens plus locaux, principalement entre les universités de Nankai et Tianjin.
Les cinq premières universités contributrices de Chine sont la Peking University, l'Université de Nanjing, l'Université Tsinghua, l'Université des Sciences et Technologies de Chine et l'Université du Zhejiang.