Dernière mise à jour à 08h52 le 31/05
En consacrant plus de 22 milliards de francs suisses à la recherche et au développement (R-D) en 2015, soit 3,4% du PIB, la Suisse se place en quatrième position parmi les pays de l'OCDE les plus actifs en matière de R-D, a déclaré lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.
Les dépenses liées aux activités de recherche réalisées en Suisse, ont atteint un niveau record en 2015 avec 22,1 milliards de francs, qui représente une augmentation de 10,5% par rapport à 2012, année du précédent relevé, a précisé l'OFS.
Parallèlement à l'augmentation des moyens financiers alloués à la réalisation de R-D, les personnes employées à ces activités sont de plus en plus nombreuses. Exprimés en emploi en équivalent plein-temps, les effectifs actifs en recherche suivent une évolution similaire aux dépenses de R-D, à savoir une augmentation de 7,9%.
Si les entreprises restent les acteurs majeurs de la recherche en Suisse en termes monétaires (71% des dépenses totales), le deuxième secteur le plus important, celui des hautes écoles, connaît une croissance supérieure à la moyenne nationale. Cette croissance soutenue se remarque depuis le début des années 2000, avec pour conséquence une progression constante de la part relative du secteur des hautes écoles, passant de 23% en 2000 à près de 27% des dépenses en 2015.
La croissance soutenue des dépenses de R-D, supérieure à la croissance du PIB, a pour conséquence de renforcer l'intensité de R-D de l'économie suisse, reconnue pour être déjà élevée. La Suisse se positione actuellement en quatrième place, juste derrière Israël, la Corée du Sud et le Japon.