Dernière mise à jour à 10h16 le 28/09
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Des paléontologues chinois ont rapporté une espèce d'oiseau éteinte nouvellement identifiée provenant d'un gisement fossile vieux de 127 millions d'années dans le nord-est de la Chine.
L'étude, publiée le 24 septembre dans la revue Actes de l'Académie nationale des sciences, a fourni de nouvelles informations sur le développement aviaire lors de la première évolution du vol.
Dans cette étude, Zhou Zhonghe, Wang Min et Thomas Stidham, de l'Institut de paléontologie des vertébrés et de paléoanthropologie de l'Académie chinoise des sciences, ont décrit le squelette complet et les plumes bien préservés de cet oiseau primitif. L'analyse de ce fossile datant du Crétacé inférieur a révélé qu'il s'agissait d'un point crucial dans l'évolution du vol, celui de l'époque après laquelle les oiseaux ont perdu leur longue queue osseuse, mais avant d'avoir développé un éventail de plumes destiné au vol sur leur queue raccourcie.
Ils ont appelé cette espèce éteinte « Jinguofortis perplexus ». Le nom de genre « Jinguofortis », qui rend hommage aux femmes scientifiques du monde entier, dérive du mot chinois « jinguo », qui signifie « guerrière », et du mot latin « fortis » qui signifie « brave ».
Selon l'étude, l'oiseau possède une combinaison unique de caractères, notamment une mâchoire avec de petites dents comme celle des dinosaures théropodes, une courte queue osseuse se terminant par un os composé appelé pygostyle, des pierres de gésier montrant qu'il mangeait principalement des plantes; et un troisième doigt avec seulement deux os, contrairement aux autres oiseaux précoces.
L'épaule du fossile a également apporté des indices sur ses capacités de vol. Chez les oiseaux qui volent, l'épaule, qui subit un stress important pendant le vol, est une articulation serrée entre des os non fusionnés. En revanche, « Jinguofortis perplexus » conserve une ceinture scapulaire où les os majeurs de l'épaule, l'omoplate et le coracoïde sont fusionnés.
D'après les chercheurs, l'existence d'une ceinture scapulaire fusionnée dans ce fossile à queue courte laisse penser à une variété évolutive à ce stade de l'évolution, ce qui a probablement abouti à différents styles de vol, ce qui leur fait dire que « Jinguofortis perplexus » a probablement volé un peu différemment des oiseaux actuels.
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