Dernière mise à jour à 09h09 le 23/10
Un mannequin présente une création lors d'un spectacle de costumes folkloriques au camp de base du plus haut sommet du monde, le Qomolangma -plus connu sous le nom d'Everest- à 5 200 mètres d'altitude, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 18 août 2018. (Xinhua / Chen Jianli) |
A partir de 2019, les véhicules de transport touristique non respectueux de l'environnement seront bannis du camp de base du mont Qomolangma, plus connu en Occident sous le nom d'Everest, dans le cadre d'une campagne de protection de l'environnement menée par le gouvernement d'un comté tibétain.
Selon l'édition du 20 octobre du journal China Tibet Online, citant le gouvernement du comté de Tingri, à Xigaze, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), les habitants de la région vivant au-dessous du seuil de pauvreté seront employés comme guides touristiques et conducteurs de nouveaux buggys électrique de type golf.
« Cela contribuera à réduire la pollution dans la région et à augmenter les revenus des habitants », a déclaré Wangqiong, chef adjoint du comté de Tingri, ajoutant que « Cette zone a un environnement fragile et ses conditions naturelles ont des capacités de traitement des ordures et des eaux usées limitées, qui doivent être gérées avec beaucoup de soin ».
D'après des chiffres donnés en mars par l'agence de presse Xinhua, plus de 100 000 personnes, dont 40 000 alpinistes et randonneurs, ont visité le camp de base de l'Everest et ses environs en 2017.
Quelque 2,26 tonnes de matières fécales humaines, 1 tonne de déchets d’alpinisme et 5,24 tonnes de déchets ménagers ont été retirées du plus haut sommet mondial depuis avril. 8 tonnes supplémentaires de déchets ont été éliminées entre 5 200 et 6 500 mètres d'altitude.
Une entreprise de nettoyage professionnelle a été embauchée pour entretenir la zone et chaque visiteur recevra des sacs poubelle pour encourager le nettoyage, a déclaré Wangqiong au site d'information.
De son côté, a précisé Zhang Shangzheng, doyen du département de gestion du tourisme de l'université de l'Anhui, les buggys électriques sont déjà utilisés dans des sites touristiques un peu partout en Chine pour réduire les émissions. « Si le gouvernement local choisit de charger des batteries pour résoudre le problème d'alimentation, elles devront être soigneusement installées à des endroits qui n'ont pas d'influence sur l'eau et n'endommagent pas le magnifique paysage », a-t-il encore précisé.