La Coopération doit encore être améliorée.
Depuis que l'UE a lancé en 1995 une « politique à long terme avec la Chine », la Chine et l'UE ont joui de 17 années d'échanges allant toujours se perfectionnant. Des représentants au plus haut niveau de chacune des parties ont rehaussé les relations bilatérales, passant d'un « partenariat constructif » à un « partenariat stratégique global ». Sur presque deux décennies, la Chine et l'Europe, travaillant de concert, ont réalisé des accomplissement impressionnants dans leurs échanges économiques et commerciaux, et ont graduellement intensifié leur coopération politique, culturelle, sociale et culturelle.
Mais il reste des problèmes. Comment continuer à faire avancer la relation d'une manière constructive ? Voilà ce qui restera la préoccupation principale en 2013 des nouveaux dirigeants élus de chaque côté.
La relation bilatérale devrait continuer à aller de l'avant, tout en maintenant une coopération étroite face à un paysage géopolitique volatile et incertain. Les deux parties devraient travailler ensemble pour faire avancer le processus de « multipolarisation », réduire les conflits et les frictions bilatérales dans les domaines politique et économique, et augmenter la compréhension mutuelle et la confiance stratégique.
Afin de réaliser ces objectifs, la Chine et l'Europe devraient travailler ensemble. La relation bilatérale est d'une importance primordiale pour les deux parties et pour le monde. La discorde entre ces deux entités politiques d'envergure mondiale serait dommageable à la communauté internationale et aux chances de construire une paix mondiale durable. Les contradictions et les conflits doivent être traités dans un esprit constructif et en gardant en mémoire l'objectif plus large des intérêts communs.
La relation Chine-UE a changé en même temps que se modifiait le paysage international, dont la caractéristique principale a été la montée des nations en développement et le déclin relatif de l'influence des pays occidentaux. Peut-être l'Europe ressent-elle un malaise face à une Chine qui monte - les traditions culturelles, les idéologies et les institutions sociales sont très différentes.
Eberhard Sandschneider, directeur du Research Institute of the German Society for Foreign Policy, a déclaré que les succès abasourdissants en économie accomplis par la Chine tout en évitant la voie démocratique occidentale, a suscité l'inquiétude. D'après lui, après trente années de développement économique, la Chine s'est dotée de la capacité à transformer ses succès économiques en atout politique. Mais du point de vue européen, en tant qu'un des décideurs du jeu politique international, il est très difficile d'admettre un nouveau joueur puissant ou les suggestions qu'il est en droit d'avancer. Tandis que pour la Chine, il est primordial de voir objectivement son nouveau statut international et sa nouvelle puissance nationale, et d'envisager ses nouvelles responsabilités avec sobriété et sang-froid.