« Les neuf années d'enseignement obligatoire gratuit garantissent seulement que chaque enfant pourra recevoir une éducation. Nous voyons des gens qui paient des frais supplémentaires pour que leurs enfants soient admis dans les écoles-clés, ce qui est un résultat de la disparité de qualité de l'éducation entre différentes zones », a déclaré M. Yuan.
Les conseillers politiques ont également laissé entendre que, outre la réduction de l'écart de qualité d'éducation entre les différentes zones, il est également important, pour garantir l'équité, de donner des chances égales en matière d'éducation aux enfants des travailleurs migrants.
Selon le Rapport de Travail du Gouvernement, le problème de l'enseignement obligatoire pour les enfants de travailleurs migrants ruraux installés dans les villes a été pour l'essentiel résolu, et 12,6 millions d'enfants ayant un statut de résident en milieu rural suivent maintenant un enseignement obligatoire dans les villes.
Yin Jie, membre du Comité national de la CCPPC et Directeur adjoint du Comité municipal de l'Education de Shanghai, a déclaré qu'il y a des progrès, mais que c'est encore loin d'être suffisant pour assurer des possibilités de formation équitables à ces enfants.
« Prenez l'examen national d'entrée à l'université actuel, par exemple. L'examen du système actuel est inéquitable, car les conditions d'admission à l'examen varient énormément à travers le pays. Il est également discriminatoire à l'égard des enfants des travailleurs migrants », a déclaré M. Yin.