Wang Rucheng, membre du Comité national de la CCPPC et Directeur de l'École des Sciences de la Terre et d'Ingénierie de l'Université de Nanjing, dit qu'offrir des possibilités d'éducation égales aux enfants des travailleurs migrants est d'une importance vitale pour permettre à la société de se développer de façon harmonieuse et durable.
« En plus d'accroître les dépenses d'éducation, il est également nécessaire d'apporter certains changements dans le système du hukou pour remédier à ce problème », a déclaré M. Wang.
Le système chinois du hukou, ou système d'enregistrement des ménages, fait peser des restrictions sur les enfants qui fréquentent des écoles situées hors de leur province d'origine.
En 2003, cette restriction a été modifiée pour permettre aux enfants des travailleurs migrants de suivre neuf années d'enseignement obligatoire dans les villes où leurs parents travaillent.
Toutefois, en vertu de la restriction, les enfants migrants doivent toujours retourner dans leur province d'origine pour poursuivre leurs études ou risquer le décrochage scolaire s'ils choisissent de rester avec leurs parents.
Zhong Binglin, membre du Comité national de la CCPPC et Président de la Société chinoise de l'Education, a souligné qu'il est impossible de supprimer à court terme les restrictions pesant sur les enfants des travailleurs migrants, car il y a conflit entre l'augmentation des populations migrantes et la pénurie en ressources éducatives.
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