Dans un discours prononcé à Beijing en juin, Zhan Wenlong, vice-président de l'Académie Chinoise des Sciences, a déclaré que davantage de scientifiques et de chercheurs chinois sont de retour.
« Le respect, les soins, la confiance et l'aide pour réaliser leur potentiel de développement sont les missions de notre académie », a-t-il dit.
« Nous travaillons à l'objectif de construire un écosystème pour l'innovation en gérant la forêt, ce qui permet aux arbres de pousser dans un sol riche et avec un ensoleillement abondant ».
M. Zhan a déclaré que son académie garantira également que les quatre cinquièmes de temps d'un chercheur seront utilisés pour la recherche.
L'an dernier, l'Académie Chinoise des Sciences a lancé un projet 3H offrant des mesures favorables pour la résolution des préoccupations des chercheurs sur le logement, l'assurance santé et la vie de la maison, comme l'éducation et l'emploi pour leurs conjoints et leurs enfants.
Cependant, le niveau technologique global en Chine est encore inférieur à celui des États-Unis, des pays d'Europe occidentale et du Japon, a déclaré Gui Zhaoming, professeur à l'Institut de Technologie de Wuhan.
« Pour les spécialistes étrangers qui aspirent à être entrepreneurs en Chine, le manque de financement est le principal obstacle », a-t-il dit.
Des mesures financières favorables ont été lancées pour aider les spécialistes à revenir.
Les rapatriés peuvent profiter d'une politique fiscale préférentielle de 15% si elles démarrent une entreprise high-tech. Toutefois, le système de financements privés et de capital-risque chinois entrave l'esprit d'entreprise, les règlements sont sous-développés et le système de crédit n'est pas complètement développé, a-t-il dit.
« S'ils ne peuvent pas obtenir des investissements, ils ne pourront jamais traduire leurs idées en entreprise », a déclaré M. Gui. « C'est pourquoi ils hésitent à revenir ».
Et, pour certains spécialistes, travailler dans un environnement qui réunit différentes nationalités est également attrayant.