China Mobile, le plus grand opérateur télécom du monde en nombre d'abonnés, est le premier opérateur chinois à avoir annoncer un plan clair de déploiement de son réseau 4G. Xi Guohua, président de China Mobile, avait déclaré dans une interview en juin dernier, que son entreprise allait mettre en place 200 000 stations de base dans près de 100 villes du pays d'ici la fin de l'année.
L'année dernière, pour la première phase de l'appel d'offres 4G de China Mobile, les fabricants chinois d'équipements de télécommunication, y compris Huawei, ZTE et China Datang Corp, avaient acquis environ 70% des contrats du fournisseur du net. Les fournisseurs étrangers, tels que Ericsson, avaient publiquement manifesté leur mécontentement quant à leurs parts attribués sur ce marché.
Markus Borchert, président en Chine de Nokia Solutions and Networks, a indiqué la semaine dernière à China Daily que son entreprise restait optimiste quant à l'obtention d' une plus grande part de l'offre mobile en Chine par rapport à 2012. «Nous espérons parvenir à une situation gagnant-gagnant avec nos rivaux chinois».
Anciennement Nokia Siemens Networks, avant son rachat par Nokia Corp, Nokia Solutions and Networks avait obtenu l'année dernière obtenu une part de 7% au cours du premier appel d'offres autour de la 4G par China Mobile. Ericsson a acquis une part de 8.1% et Alcatel-Lucent 14,5%, selon les chiffres du cabinet d'études IHS iSuppli.
Une autre source a indiqué qu'en réponse à l'appel d'offres Nokia Solutions and Netwoks affichait le prix de la soumission la plus bas, soit 33 500 yuans par secteur de transport, parmi les principaux fournisseurs d'équipements de télécommunications. Huawei et ZTE ont demandé environ 35 000 yuans pour chaque secteur de transport et Ericsson a fait la proposition la plus élevée.
Pour Chen Haofei, analyste télécoms chez China International Capital Corp Ltd, la part totale de plus de 30% pour les entreprises étrangères serait un bon résultat pour les deux parties. «Une part trop faible pour les fournisseurs étrangers nuirait à la mondialisation de la technologie 4G chinoise . Le résultat officiel devrait répondre aux attentes de l'Union européenne. Les entreprises de télécommunications chinoises se heurtant encore à la pression de l'enquête de l'UE, une douce résolution aiderait à réduire les obstacles en Europe», a noté Chen.