Beijing remplace actuellement une proportion élevée de ses bus diesel, qui créent des émissions plus élevées de PM2.5 avec les particules en suspension de moins de 2,5 microns de diamètre, par des nouveaux autobus à énergie propre, a rapporté le Beijing News.
La ville envisage d'acheter 3 155 bus à GNL (gaz naturel liquéfié) et ces véhicules devraient représenter plus de la moitié du nombre total des autobus en circulation en 2015, selon la Commission municipale des Transports de Beijing.
Selon le journal, les bus à énergie propre peuvent réduire de 97% les émissions de PM2.5 par rapport aux autobus diesel. Ce résultat a été obtenu à partir d'un test sur l'émission de PM2.5 dans gare de bus avec Chen Guanghui, un volontaire de l'organisation de la protection de l'environnement non-gouvernementale Nature University qui a montré que les niveaux de PM2.5 passaient de 80 à 557 microgrammes par mètre cube en mode veille, et bondissaient à 4 180 après avoir appuyé sur la pédale.
Les mêmes tests sur un bus au GNL ont montré que les niveaux de PM2.5 n'ont augmenté que de 30 à 40 microgrammes par mètre cube avant et après l'accélération.