Dans un communiqué conjoint publié mardi, le ministre djiboutien de la Justice et celui de l'Intérieur ont dénoncé "une campagne de désinformation orchestrée" par le Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) portant sur la situation post-électorale de Djibouti, qui a été le théâtre des affrontements entre les sympathisants de l'opposition.
L'opposition réfute les résultats des élections législatives de 22 février et les forces de l'ordre.
"Suite à la diffusion sur le site de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) d'informations mensongères sur la situation post-électorale dans notre pays, le ministère de la Justice et le ministère de l'Intérieur portent à la connaissance de l'opinion publique que contrairement aux allégations fallacieuses faisant état +morts d'opposants et de tirs à balles+ notre pays ne déplore pas de blessés par balles et encore moins de morts", a noté le communiqué.
Dans leur communiqué conjoint, les deux ministres précisent que durant le rétablissement de l'ordre, "les forces de sécurité se sont acquittées avec succès de leur mission régalienne qui est de garantir la sécurité des biens et des personnes".
Les deux ministres, qui ont appelé les Djiboutiens "à faire preuve de discernement et de maturité quant aux informations propagées sur certains sites internet", se sont réservés le droit d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs ou organisations de ces allégations.