Si les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) retournent effectivement à Kampala pour continuer les négociations, la brigade d'intervention de l'ONU n'ira pas les attaquer là où ils sont, a déclaré mercredi Penangini Touré, porte- parole civile de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO).
"La brigade est là encore une fois pour neutraliser ces forces qui vont s'apprendre à la population civile", a indiqué M. Touré, ajoutant que "s'ils restent cantonnés là où ils se trouvent et ils ne dérangent personne, je ne vois pas pourquoi la brigade d' intervention ou la force de la MONUSCO chercherait à les déloger".
"Tôt ou tard il faudra que cette force se range du coté de la République, il y a une seule république, il y a une seule autorité d'Etat et il y a un seul gouvernement. Il faut que tout le monde s' inscrite à cette logique là. Donc tôt où tard ces groupes armés devront être démantelés, si véritablement, on veut arriver à la paix", a-t-il poursuivi.
"Mais entre temps, les négociations doivent se poursuivre", a conclu le porte-parole onusien.
Selon le Félix Basse, porte-parole militaire de MONUSCO, un tiers de l'effectif de la brigade d'intervention de l'ONU, chargée de combattre et de désarmer les groupes armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), est déjà arrivé dans la ville de Goma.
La brigade doit être constituée d'environ 3.070 hommes de l' Afrique du Sud, du Malawi et de la Tanzanie.