Trente-six assaillants capturés lors de leurs attaque du 24 mai sur la ville d'Obo dans le sud-est de la République centrafricaine, sont déjà transférés aux leur pays d'origine, le Soudan et la République démocratique du Congo, a annoncé jeudi un officier des Forces armées centrafricaines(FACA), qui a requis l'anonymat.
C'est avec l'accord du gouvernement centrafricain et des autorités des pays originaires de ces personnes, qui se réclamaient appartenir à un certain Mouvement de marche populaire pour la démocratie centrafricaine (MMRDC), que cette opération a été effectuée, selon cette source.
"Ces personnes ont l'autorisation de retourner dans leurs pays d'origine qui sont le Soudan et la République démocratique du Congo. Les autorités de Bangui nous ont demandé de les mettre à la disposition de la Croix-Rouge pour leur transfert. Donc ils sont libre de retourner chez eux", a-t-il dit.
L'opération de transfert est appuyée par le comité international de la Croix-Rouge, qui agit comme intermédiaire neutre. Un avion de cette structure venu du Soudan a assuré leur transport.
Au jour de leurs attaque, 43 éléments de ce MMRDC, jusqu'à présent inconnu, ont été capturés par les FACA appuyées par des éléments de l'armée ougandaise qui se trouvaient dans la région pour lutter contre l'Armée de résistance du Seigneur du rebelle ougandais Joseph Kony.
Durant leur détention dans les locaux de la gendarmerie territoriale de la ville d'Obo, sept parmi eux ont trouvé la mort, a fait savoir la même source.