Le président intérimaire égyptien Adli Mansour a réaffirmé jeudi qu'aucune faction ne serait aliénée dans le processus inclusif de réconciliation national enclenché après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi.
La déclaration de M. Mansour a lieu, la veille du 10e jour de Ramadan (mois musulman sacré) et quarantenaire de la victoire des forces armées égyptiennes sur l'armée israélienne dans la guerre de 1973.
"La volonté du peuple nous a obligé à adopter une feuille de route pour l'avenir de la nation, manifestée par les rassemblements de masse qui a emballé les rues le 30 juin", a déclaré M. Mansour.
Pendant ce temps, les Frères musulmans et leurs alliés islamistes ont appelé à des manifestations dans tout le pays vendredi pour exprimer leur solidarité avec M. Morsi, qui reste pour eux le souverain légitime de l'Egypte.
M. Mansour a déclaré que le pays traverse "une étape décisive" car certains veulent un début de violences.
"Ceux qui veulent l'effusion de sang poussent la nation vers un abîme sous de faux slogans", a indiqué le président intérimaire égyptien, affirmant que le gouvernement de transition s'engage à assurer la sécurité et la stabilité.