La mouvance de l'ancien président Ravalomanana s'oppose au nouveau plan de 7 points pour la sortie du processus électoral malgache proposé récemment par le Groupe international de contact pour Madagascar (GIC-M).
La mouvance Ravalomanana a déclaré lundi qu'elle "reste sur sa position et ne recule devant les menaces de sanctions du GIC-M et des autres membres de la communauté internationale.
Le nouveau plan, proposé à l'issue de la consultation du GIC- M de la semaine dernière, recommande entre autres la restructuration de la Cour Electorale Spéciale (CES) qui a publié et approuvé la liste des 41 candidats à l'élection présidentielle .
Le plan du GIC-M insiste également sur le retrait des trois candidats controversés, à savoir le président de la transition, Andry Rajoelina, l'ancien président Didier Ratsiraka, et de l'ex- première dame, Lalao Ravalomanana.
Selon la mouvance Ravalomanana, la Cour peut être restructurée mais la décision est irrévocable et ne pourrait être annulée.
Dans son plan, le GIC-M a évoqué une fois de plus l' application des sanctions ciblées et robustes contre toute personne qui, par action ou omission, entrave à la mise en oeuvre des actions nécessaires pour sortir le processus électoral de l' impasse. Une liste unique consolidée de personnes visées par le régime des sanctions sera ainsi dressée autant que possible par les organisations internationales participant au GIC-M.
Madagascar est en crise depuis la fin 2008. Une feuille de route, concoctée par la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) pour la sortie de crise, prévoit la tenue des différentes élections.
Le premier tour de l'élection présidentielle n'aura pas lieu le 24 juillet à cause de la polémique sur la liste des candidats.