Le chef de la Mission d' observation de l'Union africaine (UA), l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, a affirmé mercredi face à la presse à Bamako, qu'il ne doit pas y avoir d'intrusion des militaires et des religieux dans le processus électoral.
A moins de quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle, certains Maliens notamment les responsables du FDR, un regroupement de partis politiques et d'organisation de la société civile, évoquent des situations de suspicion autour des Cartes Nina (cartes d'électeurs), d'instrumentalisation des militaires et des religieux.
Répondant à une question d'un journaliste, le chef de la Mission d'observation de l'UA, Edem Kodjo, a fait savoir qu'''il ne doit pas y avoir d'intrusion des militaires, des religieux dans le processus électoral''.
Celui-ci a ajouté : '' Je dois rencontrer aujourd'hui ( mercredi) le Premier ministre malien Django Cissoko. Je vais attirer son attention sur ce que j'ai entendu à mon arrivée''.
D'après les constats du chef de la Mission d'observation de l' UA, l'élection présidentielle du 28 juillet ''se tient dans des contraintes sécuritaire, institutionnelle et technique''.
Par ailleurs, la Mission d'observation de l'UA est composée de 50 observateurs de court terme arrivés au Mali le 21 juillet a rejoint les 9 observateurs de long terme déployés depuis le 15 juin dernier, a noté Edem Kodjo dans une déclaration préélectorale.
Cette même Mission est composée de parlementaires panafricains et nationaux, d'ambassadeurs africains auprès de l'UA à Addis Abéba, de responsables d'Institution électorales et de membres de la société civile.
La Mission ''portera sur la régularité, la transparence, l' équité et le bon déroulement du scrutin''. Dans le cadre de leurs activités, Edem Kodjo et ses collègues rencontreront les autorités politiques et judiciaires, les acteurs du processus au Mali, les partis politiques et la société civile.