Les activités ont été paralysées mardi dans la ville de Béni, dans la province du Nord-Nord (est de la RDC), à la suite du mot d'ordre de la ville morte, lancé mardi par la société civile dans le cadre des actions visant à pousser la brigade d'intervention de l'ONU à entrer en action, a déclaré mardi à la presse, Gilbert Kambale, président de la coordination urbaine de la société civile de Béni.
"Il n'y a pas de marché, il n'y a pas de moto taxi, tous les magasins, boutiques, et alimentations sont fermés et le mot d' ordre a été respecté à environ 100%", a indiqué Kambale, précisant que les actions de pression vont se poursuivre jusqu'à ce que la brigade d'intervention de l'ONU va passer à l'offensive.
Pour Kambala, le lieutenant-général Dos Santos Cruz et le général James Mwakibolwa, respectivement commandant des forces de la MONUSCO, et commandant de la brigade d'intervention, ont rassuré qu'ils vont bientôt entrer en action, à l'issue des entretiens qu'ils ont eu dernièrement.
Mais, a-t-il poursuivi, eu égard aux précédentes promesses non tenues, la société civile a décidé de poursuivre ses actions.
"Nous, nous poursuivons nos actions jusqu'à ce que la brigade d' intervention de l'ONU va passer à l'action et que les Forces armées de la RDC (FARDC), vont reprendre les combats partout où ils se sont arrêtés, jusqu'à bouter dehors les bandes armées et les force négatives", a-t-il dit.
Selon Kambale, la société civile maintient également la décision interdisant la circulation des véhicules de la MONUSCO dans la ville de Goma.
"Les agents de la MONUSCO peuvent circuler, mais pas leurs véhicules", a-t-il précisé.