Après la proclamation des résultats définitifs du second tour de l'élection présidentielle malienne par la cour constitutionnelle consacrant la victoire d' IBK, Mamadou Diawara, mandataire du candidat Soumaïla Cissé, a affirmé mardi que le gouvernement doit d'abord consulter le cadre de concertation des partis politiques pour fixer la date des élections législatives.
Le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK et Soumaïla Cissé de l'Union pour la république et la démocratie (URD), ont respectivement eu 77,62% et 22,38% des suffrages exprimés à l'issue du second tour de l' élection présidentielle malienne, tenu le 11 août dernier avec un taux de participation de 45,73%. La proclamation des résultats définitifs a été faite par le président de la cour constitutionnelle.
Se prononçant sur les futures élections législatives, le mandataire de M. Cissé pense qu'''il faut donner le temps au temps afin de pouvoir permettre aux partis politiques de prendre certaines dispositions (..)''.
''Il faut que le cadre de concertation des partis politiques et le gouvernement se concertent au préalable, afin de pouvoir décider une période qui permettra à chacun d'entre nous de nous préparer. Ce n'est pas bon de prendre une position unilatérale'', a estimé M. Diawara.
''Selon des média, ces élections législatives se tiendront en octobre-novembre et d'après les informations que nous disposons, dès demain (mercredi, jour du traditionnel conseil des ministres, Ndlr) le gouvernement va prendre la décision d'aller à ces élections'', a laissé entendre M. Diawara.
A son avis, l'Etat est libre d'écouter ou de ne pas écouter les partis politiques, cependant a-t-il ajouté, les acteurs politiques sont aussi dans l'obligation de dire ce qu'ils pensent du problème et c'est ça qui est important.
A noter que le mandat du nouveau président de la République du Mali, IBK, ''prendra effet pour compter du 4 septembre 2013 à 00 heure'', a déclaré le président de la Cour Constitutionnelle, Amadi Tamba Camara, citant l'article 37 de la constitutionnelle et a ajouté qu'' avant d'entrer en fonction, le président élu prête serment devant la Cour Suprême''.