Lundi, le gouvernement sud- africain a réitéré qu'il ne verserait aucune rançon demandée par les ravisseurs d'Al-Qaïda au Yémen en échange de la libération d' un otage sud-africain.
La norme internationale dans le monde entier est que les gouvernements ne versent pas de rançon dans les enlèvements, a expliqué le gouvernement sud-africain dans un communiqué.
Le vice-ministre sud-africain de la Coopération et des Relations internationales, Ebrahim Ebrahim, poursuivra les consultations sur la libération de l'otage sud-africain, Pierre Korkie, lundi au Yémen, a indiqué le communiqué.
M. Korkie, enseignant dans la province de l'Etat Libre, et sa femme Yolande, ont été enlevés dans la ville yéménite Taiz en mai dernier. Les ravisseurs ont libéré Yolande la semaine dernière, mais ont demandé près de 32,5 millions de rands (environ 3 millions de dollars américains) de rançon pour la libération de M. Korkie. Les ravisseurs avaient accordé à la famille Korkie jusqu'à vendredi pour verser la rançon en échange de la libération de M. Korkie, mais ont ensuite prolongé la date butoir de trois semaines.
Pierre Korkie ne serait pas en bonne santé. M. Ebrahim a décollé pour le Yémen vendredi pour tenter d'assurer la liberté de Pierre Korkie.