Le président de la République tunisienne Moncef Marzouki, le président de l'Assemblée Mustapha Ben Jaafar, et le chef du gouvernement sortant Ali Laarayedh ont signé lundi officiellement la nouvelle Constitution tunisienne, la deuxième après celle de l'après-indépendance (1959).
L'approbation de la nouvelle Constitution "se veut une victoire sur la dictature" d'autant plus que les Tunisiens "assistent aujourd'hui à la naissance d'un texte fondateur d'une nouvelle relation entre l'Etat et son peuple", a déclaré le président Marzouki.
"Il s'agit d'un moment historique et exceptionnel pour la Tunisie", a réagi M. Laarayedh peu avant la signature du texte fondamental du pays.
"La Tunisie se veut depuis longtemps le berceau du croisement des civilisations et une terre propice pour l'ouverture à d'autres peuples", a-t-il poursuivi.