Dernière mise à jour à 14h15 le 10/11

Page d'accueil>>Afrique

Burundi : Ban Ki-moon condamne l'assassinat de plusieurs personnes, dont un employé de l'ONU

Xinhua | 10.11.2015 14h11

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné lundi l'assassinat d'au moins sept personnes, dont un membre du personnel des Nations Unies, dans un bar du quartier de Kanyosha à Bujumbura, au Burundi, le 7 novembre dernier.

"Des informations préliminaires indiquent que l'attaque a été perpétrée par des personnes portant des uniformes de police", a dit le porte-parole du chef de l'ONU dans un communiqué de presse.

"Le secrétaire général réitère son appel pour une fin immédiate de la violence et les meurtres récurrents. Il exhorte le gouvernement du Burundi à mener une enquête approfondie et à s'assurer que les auteurs de cette attaque soient traduits en justice. Il rappelle au gouvernement qu'il est responsable de la protection des civiles et de la sécurité du personnel des Nations Unies", a-t-il ajouté.

Ban Ki-moon a appelé toutes les forces de sécurité burundaises à exercer un maximum de retenue lors de la campagne de désarmement forcé actuellement en cours à Bujumbura et à éviter toute escalade de la situation déjà tendue dans le pays.

Le secrétaire général a réitéré son appel à toutes les parties prenantes nationales, en particulier le gouvernement du Burundi, "à faire prévaloir l'intérêt du peuple du Burundi et à résoudre, dans le cadre d'un dialogue inclusif, toutes les questions demeurant en suspens".

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la situation au Burundi, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a tenu lundi à alerter les membres du Conseil sur le risque d'escalade dans le pays.

"Je pense que les Etats membres, et ce Conseil, peuvent intervenir pour empêcher la répétition des horreurs du passé", a dit M. Zeid, soulignant le nombre croissant d'exécutions extrajudiciaires au cours des derniers mois, les allégations crédibles de l'usage de la torture et les centaines de milliers de déplacés et de réfugiés fuyant la violence.

"La crise actuelle a déjà défait nombre des récents progrès sociaux, économiques et politiques du Burundi", a-t-il ajouté. "Le gouvernement doit prendre de toute urgence des mesures publiques et concrètes pour restaurer la confiance, qui est indispensable pour prévenir le recours à la violence et faire revenir le Burundi sur le chemin de la paix, de l'harmonie nationale et du développement" .

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Yin GAO)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :