Dernière mise à jour à 10h32 le 28/01
Au moins quatre militaires ont été tués et douze autres blessés mercredi dans une explosion qui a visé leur véhicule blindé dans la ville d'Arish, dans la province égyptienne du Nord-Sinaï en proie à une insurrection, a rapporté le site internet national Al-Ahram.
Une source sécuritaire a indiqué à Xinhua que les quatre victimes incluaient un colonel et trois recrues et que le véhicule blindé avait été visé par un dispositif explosif télécommandé lors d'une patrouille sur l'autoroute principale.
"Les douze blessés ont été transportés à l'hôpital militaire d'Arish à proximité et sont dans un état critique", a ajouté la source.
Selon la source, un raid aérien a également tué mercredi 20 activistes et en a blessé 15 autres dans leur cache à proximité de l'aéroport international d'Arish, alors qu'une importante cellule terroriste se déplaçait du sud d'Arish vers le nord pour mener à bien des activités terroristes.
Les actions des terroristes ont tué des centaines de policiers et soldats depuis que l'armée a destitué l'ancien président Mohamed Morsi en juillet 2013 suite à des manifestations monstre.
Dimanche, des combattants à bord de trois motos ont abattu deux policiers et un civil et ont blessé quatre autres personnes à un point de contrôle dans la province de Sharqiya, au nord de la capitale Le Caire.
Jeudi, au moins sept policiers et trois civils ont été tués et plusieurs autres blessés dans une violente explosion qui s'est produite après que la police est entrée dans un appartement utilisé par les combattants pour fabriquer des dispositifs explosifs.
Le groupe basé au Sinaï Ansar Bayt al-Maqdis, qui a changé son nom en "Etat du Sinaï" et a prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI), a revendiqué la plupart des attaques antigouvernementales dans le pays.
Les forces de sécurité ont lancé des opérations antiterroristes d'ampleur dans le Nord-Sinaï, qui ont fait des centaines de morts parmi les combattants et ont permis l'arrestation de centaines de suspects.
Les raids des forces de sécurité au Sinaï font partie de la "guerre contre le terrorisme" du pays, déclarée par celui qui était alors à la tête de l'armée et qui est devenu président suite à la destitution de M. Morsi, Abdel-Fattah al-Sissi.