Dernière mise à jour à 16h13 le 28/01
Le deuxième Vice-président burundais Joseph Butore, est parti mercredi pour Addis-Abeba en Ethiopie, au sommet de l'Union Africaine (UA), dans l'espoir que la Mission Africaine de Prévention et de Protection au Burundi (MAPROBU) ne sera pas déployée, comme l'avait décidé la Commission Paix et Sécurité en décembre 2015.
En marge du sommet de l'UA, il y aura aussi trois autres réunions dont celle de la Commission Paix et Sécurité de l'UA où il est attendu à ce que cet organe se penche encore une fois sur la situation au Burundi.
"C'est un rendez-vous très important pour le Burundi surtout pour la réunion qui se tiendra au niveau de la Commission Paix et Sécurité où la délégation burundaise sera beaucoup plus attentive parce que cet organe a récemment pris une décision que nous qualifions vraiment d'injuste : celle d'envoyer dans notre pays des contingents. Nous attendons à ce que cet organe renonce à cette idée", a déclaré à l'aéroport international de Bujumbura Mr. Joseph Butore peu avant son départ.
Il est parti très optimiste d'autant plus que dit-il, "les délégués qui nous ont précédé et qui sont déjà à Addis-Abeba et qui prennent part à cette rencontre s'y comprennent très bien", avant d'ajouter que les échos qui lui sont parvenus indiquent qu'il y a espoir que la Commission Paix et Sécurité renonce à l'idée de déployer la MAPROBU.
La Commission de l'Union Africaine a décidé en date du 17 décembre 2015 le déploiement de la MAPROBU et le gouvernement burundais de Pierre Nkurunziza a toujours dit qu'un tel déploiement sera considéré comme une invasion et donc à combattre.
Le gouvernement burundais a laissé entendre aux ambassadeurs membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies qu'il n'accepterait jamais un dialogue avec certains Burundais à l'extérieur du pays, où il serait contraint de s'asseoir avec ceux qu'il qualifie de putschistes et de terroristes.
La décision de déployer la MAPROBU est née de l'inquiétude de la Commission Paix et Sécurité de l'UA que la crise au Burundi depuis fin avril 2015 avec la réélection contestée en juillet de la même année du Président Pierre Nkurunziza risque de dégénérer en génocide.
Depuis cette époque, plus de 400 personnes ont été tuées surtout dans les quartiers de la mairie et dans les communes de l'intérieur du pays qui ont tous contesté cette réélection.
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