Le Ghana repositionnera son secteur des hydraucarbures pour renforcer l'économie

Le ministre ghanéen du Pétrole, Emmanuel Armah-Kofi Buah, a déclaré qu'un Grand plan gazier permettrait de repositionner le secteur des hydrocarbures afin qu'il joue son rôle central en aidant à réaliser les aspirations économiques du pays.

Ce plan, présenté actuellement devant le cabinet, sera adopté avant la fin de l'année pour planifier la manière dont le gaz sera utilisé à des fins de production énergétique ou autres.

S'exprimant à l'occasion du 7ème Sommet ghanéen sur le pétrole, le gaz et l'énergie, M. Buah a indiqué que ce plan donnerait aussi la priorité à l'utilisation du gaz dans les centrales énergétiques sur toute autre utilisation.

Le Ghana produit plus de 2,5 millions de mètres cube de gaz par jour sur le gisement de Jubilee, et compte tripler ce volume dans les quatre prochaines années avec la mise en service d'autres gisements.

"Nos secteurs pétrolier, gazier et énergétique sont reconnus depuis longtemps comme des catalyseurs essentiels pour une accession rapide du Ghana au rang de pays à revenu intermédiaire. C'est dans cette perspective que le ministère du Pétrole applique un ensemble d'objectifs politiques visant à renforcer les liens entre les secteurs pétrolier et gazier", a expliqué le ministre.

Ce plan définira en conséquence des domaines d'utilisation prioritaires, des mécanismes tarifaires, des options de développement spatial pour les infrastructures gazières, et formulera des propositions pour les réformes réglementaires institutionnelles.

Alex Mould, directeur général de la Ghana National Gas Company Limited, a annoncé que GNPC et Quantum Power, une plateforme panafricaine d'investissement dans les infrastructures énergétiques, avaient convenu en début de cette année un accord sur les termes principaux pour la construction et l'exploitation d'installations de stockage, de transformation et de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) à Tema, à 38 km d'Accra, la capitale ghanéenne.

La construction de ce "projet Tema GNL", représentant 550 millions de dollars, devrait débuter avant la fin de cette année, et elle sera mise en œuvre sur la base d'un programme "construire-détenir-gérer-transférer".