Dernière mise à jour à 09h13 le 26/04
Régler les questions sociales soulevées en France par le projet controversé de réforme du droit du travail exige des changements profonds, car ceux-ci sont nécessaires au nom de la stabilité sociale et du bien-être de la population.
Le mouvement de jeunesse spontané "Nuit debout", vigoureusement opposé au projet défendu par la ministre du Travail Myriam El Khomri, a parfois dégénéré en affrontements entre forces de l'ordre et manifestants, troublant l'ordre public dans le pays.
Ces troubles viennent illustrer à nouveau le scénario devenu quasi-classique de la réforme sociale en France : l'annonce de réformes entraîne des manifestations de rue, qui viennent affaiblir en retour la détermination du gouvernement, tuant dans l'oeuf la possibilité d'améliorer la société.
Sous la pression de la rue, le Premier ministre Manuel Valls a quelque peu reculé le mois dernier, promettant d'amender le texte de loi. Au risque d'émousser le projet initial.
Pourtant, la plupart des Français, y compris ceux qui manifestent dans la rue, sont conscients de l'urgence qu'il y a à réformer en passant notamment par un assouplissement de l'embauche et une baisse des coûts du travail, deux éléments essentiels pour la croissance économique.
Selon un récent sondage paru dans le quotidien Le Parisien, plus de la moitié des personnes interrogées se disent en faveur d'une réforme du droit du travail, mais elles sont plus de 70% à rejeter le projet El Khomri.
La raison en est simple : le projet gouvernemental, avec des heures de travail pouvant être allongées et un peu plus de pouvoir donné aux employeurs, pourrait être jugé désavantageux par une majorité de salariés français.
Bien que le niveau de l'Etat-providence ait longtemps pesé sur les comptes publics et entravé le développement économique, personne ne semble pourtant prêt à céder une part de son intérêt personnel au profit de l'intérêt général de la société.
La situation sociale actuelle en France peut en rappeler d'autres qui se sont déroulées en Occident ces dernières années telles que le mouvement "Occupy Wall Street" en 2011 quand des dizaines de milliers d'Américains sont descendus dans la rue pour dénoncer les injustices sociales et les monopoles financiers.
Toutefois, aucun de ces mouvements ne s'est bien terminé ou n'a atteint les objectifs escomptés. Ils n'ont servi qu'à exposer aux yeux de tous cette défaillance systémique qu'on retrouve dans de nombreux pays occidentaux, où les canaux de communication entre les différentes couches de la société sont rompus, rendant très difficile l'établissement d'un consensus sur la façon de résoudre pacifiquement les problèmes sociaux.
Tant pour le gouvernement français que les citoyens, la seule façon de sortir de l'impasse est que les deux parties agissent de façon concrète et parviennent à un compromis raisonnable. Mais au final, ce sont les systèmes économique et politique qui doivent être corrigés afin que les peuples se sentent réellement représentés par un gouvernement qui s'occupe d'eux.
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