Dernière mise à jour à 08h53 le 05/05
Jean Ping, candidat indépendant à l'élection présidentielle gabonaise du mois d'août prochain, a dévoilé mercredi à Libreville, son projet de société dénommé "Le Gabon à l'abri de la peur : Le Gabon à l'abri du besoin".
Son projet de société est axé autour de dix propositions concrètes pour un "Gabon nouveau".
"Mes ambitions sont de faire du Gabon un pays où il fait bon de vivre et de bâtir un nouveau Gabon là où toutes les institutions doivent être réaménagées", a déclaré Jean Ping.
Il a promis d'entreprendre des réformes institutionnelles audacieuses à cet effet, "j'établirai une véritable démocratie fondée sur l'équilibre des pouvoirs exécutifs et législatifs et sur l'indépendance de la justice et la liberté des médias en vue de faire sortir le Gabon de la peur", a-t-il dit.
A ce titre, Jean Ping s'est engagé à modifier la constitution actuelle afin de limiter le nombre de mandats présidentiels à "deux. Pas plus".
"Je rendrai l'école obligatoire et gratuite jusqu'à 16 ans et je réformerai le système éducatif, pour que chaque jeune fille et jeune garçon bénéficie d'une formation de qualité dans tous les domaines", a-t-il martelé.
Il s'est engagé à lutter résolument contre la corruption et la fraude dans les affaires publiques et à mettre tout en œuvre pour changer les mentalités et bâtir une société gabonaise du mérite et de l'excellence.
Jean Ping promet une véritable décentralisation en dotant les collectivités locales de ressources financières, humaines et matérielles leur permettant réellement d'agir.
Le candidat à l'élection présidentielle pense lancer des programmes de grands travaux et d'investissement grâce à des partenariats publics et privés en vue d'accélérer la croissance économique, développer l'emploi, promouvoir les PME/PMI.
Parmi les candidats à l'élection présidentielle d'août prochain, Jean Ping est le premier à annoncer son projet de société.
Né le 24 novembre 1942, Jean Ping a été ministre gabonais des Affaires étrangères, avant d'être élu président de la Commission de l'Union africaine en 2008, poste qu'il a occupé jusqu'à 2012.