Dernière mise à jour à 08h53 le 05/05
La fête du 1er mai a été marquée par une forte augmentation du nombre d'accidents de la route, avec 237 décès sur les routes de toute l'Afrique du Sud ce jour-là, a rapporté mardi la ministre des Transports, Dipuo Peters.
Le nombre de victimes du 1er mai marque de ce fait une hausse de 40% par rapport à celui de l'année dernière, a souligné la ministre dans son nouveau point d'information sur les victimes de la route de la fête du 1er mai.
La ministre a attribué la plupart de ces morts à la conduite en état d'ivresse, à l'excès de vitesse, aux comportements imprudents ou négligents ainsi qu'au franchissement des lignes continues.
"J'ai été particulièrement horrifiée par les quatre grandes collisions qui ont fait près de 30 morts dans tout le pays", a déclaré Mme Peters.
Une collision majeure à Randfontein dans la province de Gauteng a fait 15 morts lors d'une collision entre un camion et un minibus-taxi.
Dans la province du Cap Ouest, cinq personnes ont été tuées lors du crash d'un véhicule utilitaire avec une berline à George. Dans la province de Limpopo, neuf personnes dont sept étudiants de l'université de Wits à Johannesburg sont décédées lors d'une collision entre un minibus et un remorqueur près de Nylplaza à Mokopane.
Une autre personne est décédée dans un carambolage de quatre voitures sur une route entre East London et Mooiplaas au Cap-Est.
Ces accidents ont eu lieu malgré une campagne intensifiée visant à assurer la sécurité routière, par une politique de tolérance zéro de la police envers les infractions au code de la route.
Les accidents de circulation mortels sont un phénomène quotidien en Afrique du Sud, en particulier pendant les vacances, et ce pays figure parmi les records pour le nombre de décès sur les routes.
Le pays enregistre en moyenne 14.000 morts dans 700.000 accidents chaque année en moyenne, selon les statistiques officielles.
Des plans sont en cours pour obliger les conducteurs imprudents à respecter les règles de circulation, a déclaré Mme Peters. elle a demandé à la Corporation de gestion du trafic routier (RTMC) d'accélérer les discussions avec le département de la Justice et l'Autorité nationale du Parquet (NPA) pour modifier les procédures de jugement des délits routiers dans la perspective d'imposer des peines planchers obligatoires.