Dernière mise à jour à 11h06 le 14/08
Le gouvernement nigérian a déclaré vendredi avoir réuni plus de 200 enfants avec leurs parents affectés par l'insurrection de Boko Haram.
Cette entreprise de réunification réussie a été menée avec la collaboration du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans le cadre du programme de Restauration du lien familial, a rapporté Saad Bello, directeur régional de l'Agence nationale de gestion d'urgence (NEMA), dans la ville de Yola, dans le nord du pays.
Ces enfants, âgés principalement de cinq à douze ans, provenaient de Bama et de Baga à Borno, a-t-il dit.
"Nous avons toujours environ 165 enfants non accompagnés dans quatre camps désignés à cette fin à Adamawa", a indiqué M. Bello aux journalistes.
Certaines familles de Bama ont visité des camps de déplacés à Yola où elles ont identifié leurs enfants, a-t-il expliqué.
Après des investigations poussées par des autorités concernées, les enfants ont été remis à leurs parents, a-t-il dit.
Avec le soutien du CICR, l'agence déploie de grands efforts, par le biais des canaux appropriés, afin d'identifier les parents des enfants toujours non accompagnés.
Le mouvement Boko Haram, qui cherche à imposer une forme dure de la Charia (loi islamique) dans le nord du Nigeria, a causé selon les estimations près de 20.000 morts et déplacé plus de 2,6 millions de personnes depuis 2009.