Dernière mise à jour à 11h06 le 14/08
Au Gabon, la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle du 27 août, qui opposera 14 candidats dont le président sortant Ali Bongo Ondimba, a démarré dans la nuit de vendredi à samedi.
"L'élection sera organisée selon la loi gabonaise qui a des dispositions garantissant un scrutin libre, transparent et crédible", a indiqué le président de la Commission électorale nationale permanente (CENAP), René Aboghe Ella, lors d'un point de presse tenu à la veille du lancement de la campagne.
A l'occasion d'une rencontre avec les observateurs internationaux accrédités au Gabon, le ministre gabonais de l'Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya, a affirmé: "nous n'avons rien à cacher. L'arrivée des observateurs est un gagne de transparence".
"C'est bien que vous ayez découvert vous-mêmes le contraste frappant entre ce que l'on dit du Gabon à l'extérieur et la réalité du terrain", a-t-il insisté.
Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur Lambert Noël Mata a affirmé pour sa part aux observateurs que le gouvernement gabonais ne souhaite pas exercer un contrôle d'Internet durant la période d'attente des résultats du scrutin.
"C'est un domaine très complexe", a-t-il confessé.
Pour sa part, le Médiateur de la République, Laure Olga Gondjout, a invité la classe politique à l'apaisement et à proscrire le discours de violence et de haine durant la campagne.
La campagne ouverte ce 13 août sera close le 26 août. Toutes les frontières seront fermées du 26 au 27 août.
Le scrutin en un tour opposera 14 candidats. Les principaux challengers du président sortant sont Jean Ping (ancien président de la Commission de l'Union africaine), Guy Nzouba Ndama (ancien président de l'Assemblée nationale), Casimir Oyé Mba (ancien Premier ministre) et Raymond Ndong Sima (ancien Premier ministre).