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L'Algérie prend part mercredi à Niamey à la réunion des pays voisins de la Libye

Xinhua | 17.10.2016 08h33

Représentée par son ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, l'Algérie prendra part mercredi dans la capitale nigérienne, Niamey, aux travaux de la 9e session de la réunion des pays voisins de la Libye, a indique dimanche dans un communiqué le ministère algérien des Affaires étrangères.

Avant de participer à cette rencontre régionale, précise la même source, M. Messahel s'entretiendra à partir de lundi avec le président nigérien Mahamadou Issoufou, ainsi que de hauts responsables de ce pays avec lesquels il abordera "les questions de la coopération bilatérale et d'intérêt commun".

Au sujet de la réunion des pays voisins de la Libye, le communiqué précise qu'outre les ministres des Affaires étrangères du Niger, de l'Egypte, de la Tunisie, de la Libye, du Tchad et du Soudan, seront aussi, présents à cette rencontre, le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour

la Libye, chef de la Mission d'appui des Nations Unies pour la Libye (MANUL), Martin Kobler, l'ancien président de Tanzanie, Envoyé spécial de l'Union Africaine pour la Libye, Jakawa Kikwete et le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abu El Gheit.

Cette session sera "mise à profit (des participants) pour procéder à une évaluation de la menace de la persistance de la crise dans ce pays et de ses répercussions sur la sécurité et la stabilité pour les pays voisins", conclut le communiqué.

En recevant le 3 octobre dernier à Alger son homologue libyen des Affaires étrangères Mohamed Tahar Siyala, le ministre algérien avait souligné la disponibilité de son pays à garantir l'"accompagnement aux Libyens dans ce processus (la réconciliation nationale) jusqu'à sa concrétisation", insistant sur le fait que "l'Algérie n'a eu de cesse de souligner que le règlement de la crise en Libye ne peut se faire sans le dialogue et la réconciliation nationale".

Après la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye a sombré dans un climat d'instabilité politique et sécuritaire dont elle a du mal à s'en sortir.

Les efforts de la communauté internationale pour ramener les parties libyennes rivales à former un gouvernement d'union nationale sont restés pour le moment vains.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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