Dernière mise à jour à 08h52 le 17/10
Les chefs d'Etat et de gouvernement qui ont pris part samedi à Lomé au sommet extraordinaire sur la sécurité et la sûreté marritimes et le développement en Afrique ont rendu hommage au chef d'Etat togolais, Faure Gnassingbé pour ses efforts qui ont contribué à l'adoption et à la signature de la Charte de Lomé.
En effet, c'est le président togolais qui a évoqué pour la première fois la problématique de l'économie bleue en juillet 2014 lors du sommet de l'Union Africaine (UA) à Malbo en Guinée équatoriale.
Depuis Faure Gnassingbé s'est personnellement investi pour conduire le projet de charte de Lomé jusqu'à terme.
La signature de la Charte de Lomé sur la sécurité et la sûreté mrritimes et le développement en Afrique est l'heureux aboutissement d'un long processus qui est parti d'une initiative de Faure Gnassingbé.
Selon le président congolais, Denis Sassou N'Guesso qui a lu la motion de remerciement "ce succès lui a valu la reconnaissance et la gratitude de tout le continent et de ses pairs".
"Les travaux du sommet ont permis de renforcer l'union des pays pour la lutte contre l'insécurité sur les mers et océans africain. La rencontre extraordinaire de Lomé permettra aussi aux différentes marines africaines d'œuvrer unanimement. Il s'agira de délimiter les frontières maritimes et de déployer désormais des moyens militaires pour sécuriser le Golfe de Guinée", a-t-il conclu.
La charte adoptée est un document de 56 articles subdivisés en 7 axes majeurs qui prennent en compte la lutte contre le pillage des ressources maritimes, la piraterie maritime, la pêche illicite non déclarée et non réglementée et la pollution marine. Les coordinations sous-régionales pour la surveillance des côtes constitueront surtout un atout pour chaque Etat.