Dernière mise à jour à 08h52 le 17/10
Le co-modérateur de l'opposition au dialogue politique en cours en République démocratique du Congo (RDC), Vital Kamerhe, s'est réjoui de l'accord trouvé au terme d'une mini-plénière du dialogue convoqué par le facilitateur Edem Kodjo samedi à Kinshasa.
Selon Vital Kamerhe, l'accord trouvé entre les parties prenantes contient des dates que l'opposition voulait pour l'organisation des élections.
"Cet accord, bien sûr, il est imparfait comme tous les accords politiques du monde. Mais il contient des articles qui sécurisent la constitution. La résolution 2277 a été appliquée et le calendrier est raisonnable, court, avec le temps nécessaire pour organiser les trois scrutins", a déclaré Vital Kamerhe, co-modérateur de l'opposition au dialogue.
A en croire M. Kamerhe, l'accord conclu contient effectivement des dates voulues par tout le monde, telle que des dates phares, qui va donc permettre la matérialisation du changement tant attendu par la population en RDC.
"Nous avions déjà trouvé un consensus sur le fichier électoral, la séquence des élections. Il restait des questions majeures qui faisaient objet de négociations. Il s'agit du calendrier et de la gestion des institutions pendant la période intérimaire ainsi que d'autres mesures d'accompagnement. Les compromis sur toutes les questions ont été trouvées", a rassuré Viatal Kamerhe.
Parmi ces accords trouvés, des sources proches de la facilitation du dialogue et de l'opposition, parlent entre autre de la tenue des élections au mois d'avril 2018, et le maintien de Joseph Kabila comme président de la République jusqu'à l'organisation des élections.
La problématique des élections est déjà à la base d'une crise profonde en RDC, où une partie de l'opposition refuse de voir Joseph Kabila au pouvoir au-delà du 19 décembre prochain marquant la fin de son deuxième et dernier mandat à la tête du pays.
Depuis plusieurs semaines, le dialogue a été convoqué par le président Joseph Kabila sous la médiation d'Edem Kodjo, émissaire de l'Union Africaine pour faciliter le dialogue politique en RDC.
Le mandat de l'actuel chef de l'Etat s'achève le 19 décembre. Mais la commission électorale a annoncé qu'elle ne pourrait pas organiser l'élection de son successeur cette année.