Dernière mise à jour à 09h05 le 28/10
Fermés début-octobre, les bureaux de la compagnie minière Randgold Resources à Bamako ont rouvert mercredi, suite au règlement d'une partie de la facture de plus 200 millions de dollars que l'Etat malien lui réclame.
Le directeur exécutif de Randgold Resources, Mark Bristow a annoncé cette réouverture au cours d'une conférence de presse à Bamako, précisant que sa compagnie a payé "de bonne foi 15 milliards de FCFA" à la direction générale des impôts du Mali.
Le différend entre le fisc malien et Randgold Resources qui exploite les mines d'or de Loulo, Gounkoto et Morila au Mali, est lié aux vérifications de comptabilité au titre des années 2011, 2012 et 2013.
"Nous continuons de contester ces vérifications de comptabilité et nous avons été déçus, quand, au milieu de nos efforts pour résoudre amicalement ces problèmes, le gouvernement a fermé nos bureaux de Bamako et saisi nos comptes bancaires pour demander un paiement additionnel comme condition pour la réouverture de nos bureaux", a regretté M. Bristow.
"Pour témoigner de notre bonne foi et en tenant compte des difficultés financières du pays, nous avons accepté de payer à titre d'avance, la somme de 15 milliards de FCFA (25 millions de dollars) étant entendu que les deux parties devaient s'asseoir pour arriver à une solution globale et finale de tous les différends fiscaux des sociétés du groupe Randgold", a-t-il ajouté.
Selon M. Bristow, "des discussions sont en vue avec le ministre malien des Finances afin de trouver une solution globale et finale".