Dernière mise à jour à 15h34 le 19/11
Le gouvernement kenyan a annoncé vendredi qu'il lancerait des réformes concernant les marchés publics afin de réduire la corruption dans les dépenses publiques.
Le secrétaire de cabinet du Trésor national, Henry Rotich, a déclaré vendredi aux journalistes à Nairobi que les marchés publics représentent 70% des cas de corruption dans le pays.
"Nous lancerons rapidement les réformes des systèmes de passation des marchés publics afin de lutter contre la corruption", a déclaré M. Rotich lors d'un atelier sur le règlement des marchés publics.
M. Rotich a déclaré que les réformes permettront au Kenya d'optimiser les ressources pour les marchés publics. "Le gouvernement s'est engagé à assurer la responsabilité, la transparence ainsi que l'utilisation efficaces des ressources publiques", a-t-il ajouté, les règlements sur les marchés publics seront en place d'ici la fin de l'année.
M. Rotich a noté que les parties prenantes sont en train d'élaborer un projet de règlement qui sera présenté au Cabinet pour approbation. "Par la suite, il sera présenté au Parlement pour le débat et nous espérons qu'ils seront approuvés avant la fin de 2016.
Les règlements visent l'application de la Loi sur les marchés publics et la disposition de biens entrée en vigueur au début de l'année. En avril, le gouvernement a mis en place un groupe de travail multisectoriel chargé d'élaborer les règlements sur les marchés publics.
Les règlements régiront la façon dont les achats se font lorsque le Kenya signe un accord de prêt bilatéral ou multilatéral.
Elle veillera également à ce qu'au moins 40% des biens et services soient achetés localement, avec un plan de transfert de technologie.
Selon le Trésor national, les nouveaux règlements établiront également un système normalisé de gestion des marchés publics et d'élimination des biens destinés au gouvernement.
Il est également prévu une taxe de "renforcement des capacités" de 0,01% payable pour tous les contrats d'approvisionnement public supérieur à 100.000 dollars.