Le Nigeria engage des intermédiares internationaux pour libérer les filles de Chibok

Le Nigeria a engagé des intermédiaires locaux et internationaux pour atteindre le groupe Boko Haram pour la libération des lycéennes de Chibok en captivité, a indiqué jeudi le président nigérian Muhammadu Buhari.

L'administration voulait se mettre en quatre pour faire libérer les filles à leurs ravisseurs, a indiqué le dirigeant nigérian dans un message marquant le 3e anniversaire de l'enlèvement des filles de Chibok le 14 avril.

Il a indiqué que le gouvernement ferait tout pour assurer la liberté des filles enlevées par Boko Haram.

"Je souhaite rassurer les parents des filles de Chibok, tous les Nigérians bien intentionnés, les organisations et la communauté internationale, qu'en tant que gouvernement, nous ne relâcherons pas le retour en sécurité de nos enfants", a-t-il déclaré.

"Je suis convaincu que nos efforts collectifs seront récompensés sous peu avec le retour en sécurité des nos lycéennes dans leurs familles, parmi leurs amis et dans leurs communautés", a-t-il ajouté.

M. Buhari a noté que le Nigeria a toutes les raisons de célébrer le retour des 24 filles de Chibok ainsi que celui des milliers d'autres Nigérians enlevés par les terroristes.

Il a fait savoir que le gouvernement nigérian était en contact constant à travers des négociations et l'intelligence locale pour sécuriser la libération des filles restantes et d'autres personnes enlevées.

Le président nigérian a appelé les parents des filles à ne pas perdre l'espoir du retour des filles restantes.

Plus de 200 lycéennes ont été kidnappées dans la soirée du 14 avril 2014 par des hommes armés dans leur foyer de l'École secondaire gouvernementale à Chibok. Certaines d'entre elles ont pu s'échapper et d'autres restent disparues.

Le 13 octobre 2016, 21 filles ont été libérées suite aux négociations entre le gouvernement nigérian et le groupe Boko Haram, qui a revendiqué l'enlèvement des filles.