La Tanzanie veut renforcer la surveillance des frontières pour freiner le trafic de la drogues

Le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, a demandé dimanche aux forces de sécurité d'améliorer les inspections à tous les postes frontaliers afin de renforcer la lutte contre le trafic de la drogue.

Il a souligné que le pays ne devrait pas être une porte d'entrée pour le trafic de la drogue.

Selon le leader tanzanien, certains fonctionnaires malhonnêtes ont collusion avec des trafiquants de drogue pour utiliser le pays comme un moyen de transporter leurs stupéfiants dans des pays comme l'Afrique du Sud, le Malawi et la Zambie.

Pour que la guerre contre le trafic de la drogue soit gagnée, il faut renforcer les inspections des personnes et des cargaisons qui traversent les points d'entrée et de sortie du pays, selon lui.

Lors de sa visite dans la région de Mbeya, M. Majaliwa a également appelé à un contrôle plus étroit sur d'autres activités illégales dans les zones frontalières, y compris le marché noir des changes en monnaie étrangère.

Il a déclaré que les services appropriés des bureaux de change devraient être établis aux postes frontaliers pour contrôler ce marché noir qui prive le gouvernement de ses revenus en devises.

Il a demandé par ailleurs aux fonctionnaires d'assurer un meilleur contrôle des immigrants clandestins dans l'intérêt de la défense et la sécurité nationale.

"Certaines zones frontalières sont utilisées pour cacher des armes qui, à leur tour, seront utilisées pour commettre des crimes dans ce pays...toutes ces questions devraient être traitées", a-t-il déclaré.

Taniel Magwaza, officier en charge de la frontière de Kasumulu, a déclaré que son unité envisageait d'améliorer ses techniques d'identification des immigrants illégaux.

"Nous croyons que nous pouvons réussir grâce à des efforts coordonnés avec d'autres unités d'immigration travaillant dans les zones frontalières", a déclaré M. Magwaza.