Dernière mise à jour à 09h49 le 31/07
Les Congolais se sont rendus dimanche aux urnes, pour le deuxième tour des élections législatives dont 47 sièges restent à pourvoir sur les 151 sièges de la future Assemblée nationale, a constaté Xinhua à Brazzaville.
Comme au premier, le deuxième tour de ce scrutin législatif n'a pas suscité d'engouement de la part des électeurs qui ne se sont pas rendus nombreux dans les bureaux de vote restés presque vides.
Le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, a déploré cette attitude des électeurs. "...Se désintéresser de l'élection comme certains semblent le manifester, c'est une manière de se désintéresser de notre propre destin... ", a-t-il déclaré.
Pour ce deuxième tour, ils ne sont restés que 94 candidats en ballotage dans 47 circonscriptions dont 7 à Brazzaville.
Selon des sources proches de la CNEI, "dans l'ensemble, le vote s'est déroulé dans le calme" dans tout le pays.
Au total, 151 sièges sont à pourvoir pour la future Assemblée nationale. Et des 95 sièges pourvus au premier tour, le Parti congolais du Travail (PCT, au pouvoir) est en tête avec 72 sièges. Il est en passe d'obtenir la majorité absolue de 76 sièges.
Il est suivi par deux partis de l'opposition, l'Union des Démocrates et Humanistes (UDH-Yuki) de Guy Brice Parfait Kolélas qui a obtenu 7 sièges et l'Union panafricaine pour la Démocratie sociale (UPADS de l'ancien président Pascal Lissouba), trois sièges.
Une frange de l'opposition et la société civile ont boycotté ces élections législatives, en exigeant l'arrêt des hostilités dans le département du Pool où l'armée poursuit depuis un an la traque de l'ex-chef rebelle congolais, le pasteur Ntoumi et ses miliciens ninjas, accusés de commettre des exactions sur les populations. Le vote n'a pas eu lieu dans certains des 14 circonscriptions du Pool.