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Kenya/présidentielles : Les observateurs américains appellent au respect du verdict de la cour suprême

Xinhua | 21.11.2017 08h40

Un groupe d'observateurs américains a appelé lundi les dirigeants politiques kenyans à respecter le verdict de la Cour suprême qui a validé la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta dans le scrutin répété du 26 octobre.

Le Centre Carter a également appelé les dirigeants politiques à ouvrir un processus de dialogue national durable pour guérir les blessures exacerbées par cette période électorale souvent tendue et tumultueuse.

"Nous appelons le gouvernement, et en particulier les forces de sécurité, ainsi que les manifestants, à faire preuve de retenue dans les jours à venir", a déclaré ce groupe dans un communiqué publié quelques heures après le rejet par la Cour suprême de deux requêtes qui contestaient la victoire de M. Kenyatta.

"Nous rappelons au gouvernement kenyan son obligation de protéger les droits constitutionnels de rassemblement pacifique, de liberté d'expression, et de sécurité des personnes, pour permettre une participation incluante dans les processus politiques et de dialogue", soulignent ces observateurs.

Les élections de 2017 constituent clairement un recul pour les processus démocratiques au Kenya, toutefois l'avenir dépendra de la volonté des dirigeants politiques et de leurs partisans à trouver un terrain d'entente, a estimé le Centre Carter.

Le groupe a appelé M. Kenyatta, récemment doté d'une nouvelle légitimité pour diriger l'ensemble des Kenyans pour un second et dernier mandat, à reprendre le dialogue national qui a abouti à la mise en place de la Constitution de 2010.

"Un dialogue renouvelé devrait aboutir à des mesures supplémentaires pour résoudre les divisions ethniques et tribales qui marquent depuis longtemps la politique kenyanne, tout en assurant la protection et les droits de tous les Kenyans", souligne le Centre Carter.

Les observateurs présents au Kenya depuis trois mois ont mis en garde que les événements entourant les élections générales du 8 août et le scrutin présidentiel recommencé le 26 octobre ont sapé l'état de droit et les institutions démocratiques au Kenya.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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