Dernière mise à jour à 08h45 le 23/11
Le Kenya mise sur une série de politiques et de réformes réglementaires pour améliorer le climat d'investissement dans ce pays, après le ralentissement provoquée par la période électorale prolongée, a déclaré un haut responsable mercredi à Nairobi.
Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Coopératives, Adan Mohamed, a rapporté que le Kenya avait apporté des améliorations importantes à la simplicité des affaires grâce à des réformes institutionnelles qui ont éliminé des charges bureaucratiques et des pratiques contraires à l'éthique.
"Le Kenya représente un phare pour l'Afrique sub-saharienne en tant que pôle d'investissement pour les investisseurs nationaux et étrangers. Les données récentes sur l'activité économique mondiale et plusieurs enquêtes internationales réputées confortent encore cette assertion", a déclaré M. Mohamed dans un commentaire publié par le journal Star Newspaper.
Le gouvernement a adopté des meilleures pratiques mondiales afin de renforcer le commerce et l'investissement, et celles-ci sont essentielles pour stimuler la croissance économique et la création d'emplois, selon lui.
Les réformes complètes mises en œuvre par une mission interagence ont accéléré le secteur privé et permis des investissements dans des secteurs stratégiques de l'économie.
"Nous avons entrepris de nombreuses réformes économiques, plus que tout autre pays du continent. Avec une étude comparative des meilleures pratiques les plus compétitives au niveau international, le Kenya a établi un diagnostic sur son environnement réglementaire et constaté la nécessité d'éliminer la bureaucratie qui entrave l'esprit d'entreprise et la créativité", souligne M. Mohamed.
M. Mohamed a révélé que le Kenya s'était imposé comme le troisième pays le plus réformateur d'Afrique sub-saharienne en 2016 et 2017, grâce à sa refonte des processus économiques.
Sur onze indicateurs utilisés pour mesurer la facilité de faire des affaires, le Kenya a entrepris six réformes concentrées sur la délivrance rapide de licences et de validations par l'agence environnementale du pays, a-t-il souligné.
"La fiabilité de l'alimentation énergétique, l'accès au crédit, le paiement des impôts en ligne et l'accélération des contrôles de douane des marchandises dans les ports grâce à un système de fenêtre unique a permis d'améliorer sensiblement le climat des affaires dans notre pays", récapitule M. Mohamed.
Le Kenya a pour ambition de s'imposer parmi les 50 pays au cadre législatif et réglementaire le plus favorable pour faire des affaires d'ici à 2020, a-t-il ajouté.
Les réformes économiques ont permis d'augmenter les niveaux d'investissement direct étranger au Kenya depuis l'arrivée au pouvoir du président Uhuru Kenyatta en 2013, a révélé M. Mohamed.
"Le Kenya est l'une de destinations d'investissement privilégiées en Afrique. Les niveaux d'investissement direct étranger ont augmenté, passant de 390 millions de dollars en 2013 à 2 milliards de dollars en 2016", a dit M. Mohamed.
Il a ajouté que le Kenya enregistrait 200 créations d'entreprise chaque jour grâce à l'élimination des réglementations encombrantes.