Dernière mise à jour à 09h40 le 19/01
Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), un groupe armé en Centrafrique, a nommé des rebelles comme officiers et agents devant servir dans la police et la gendarmerie dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord), chose jugée "inadmissible" par la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, a appris Xinhua jeudi auprès de son porte-parole, Vladimir Monteiro.
"Il est hors de question qu'un groupe armé se substitue aux autorités légitimes", a déclaré M. Monteiro, proposant aux groupes armés "d'intégrer le processus du dialogue initié par le chef de l'Etat centrafricain Faustin-Archange Touadéra et le panel de l'Union africaine".
Outre ces conditions, M. Monteiro a signalé "des conséquences dramatiques pour les populations que les groupes armés sont censés défendre".
Dès l'installation du préfet de la Haute Kotto à Bria et le déploiement d'une section de la police et de la gendarmerie qui patrouille dans les quartiers de Bria, aux côtés des casques bleus, les principaux leaders du FPRC se sont retirés de la localité.
Seulement, pour gêner le dispositif du redéploiement progressif de l'autorité de l'Etat dans toutes les villes centrafricaines, les leaders du FPRC ont cru bien penser en proposant leurs éléments pour qu'ils opèrent aux côtés des forces de sécurité intérieure, ce qui a immédiatement courroucé le gouvernement et la mission onusienne en Centrafrique, ont fait remarquer des observateurs locaux.