Dernière mise à jour à 11h13 le 20/07
Le premier conseiller et chargé d'affaires par intérim à l'ambassade de Chine au Burundi, Sun Jian, a ouvert jeudi soir à Bujumbura la "Semaine du cinéma chinois" co-organisée par l'ambassade de Chine au Burundi et l'institut Confucius de l'Université du Burundi (UB), a constaté Xinhua dans les enceintes du campus Kiriri de l'UB (est de Bujumbura).
A cette occasion, M. Sun a exprimé ses vifs remerciements à l'institut Confucius de l'UB, le groupe chinois Startimes au Burundi et le groupe international de Shenyang, "pour la parfaite préparation de cette fête cinématographique".
Ainsi, pendant dix jours, du 19 au 28 juillet, de manière alternative au campus Kiriri et au campus Mutanga de l'UB, seront projetés "à titre gratuit" les films chinois ci-après : Astrologie chinoise, la Secte du renforcent, la Chasse au démon, Shaolin Soccer, le Festin chinois, Affaire Chinatown, Karaté kid, Voyage inattendu, la Création de la Nation et les Soldats féroces.
M. Sun a signalé que toute une gamme de films chinois (films d'actions, films d'aventures, films comiques, films policiers, films historiques" a pour objectif de faire découvrir au public burundais différent aspects de la Chine dont des arts martiaux, de la médecine traditionnelle chinoise et de la cuisine chinoise.
"En une génération en Chine, la vie a complètement changé", a fait remarquer M. Sun. "Par exemple aujourd'hui, la Chine possède 50 000 salles de cinéma, soit un chiffre supérieur à celui des écrans aux Etats-Unis d'Amérique. Et, on produit également beaucoup de films, car, rien qu'en 2017, la Chine a produit 970 films, soit plus de 80 films par mois", a-t-il affirmé.
M. Sun a souligné que tout au long de son développement, la Chine n'a jamais cessé d'accompagner les efforts du Burundi pour sa modernisation, y compris dans le domaine des "Nouvelles technologies de l'information et de la communication"(NTIC).
Sur ce, il a cité l'appui chinois à la réalisation du réseau métropolitain en fibres optiques de la mairie de Bujumbura et le passage de l'analogique au numérique.
La Chine a soutenu le Burundi dans le cadre du "projet d'accès à la télévision par satellite pour 10 000 villages africains" dont 300 villages burundais.
M. Sun a souligné que cette démarche s'inscrit également dans une vision de promouvoir les échanges culturels entre la Chine et le Burundi. C'est dans ce cadre que s'inscrivent les réalisations de l'institut Confucius de l'UB créé il y a cinq, et qui, aujourd'hui, possède déjà 22 points d'enseignement sur l'ensemble du territoire burundais avec plus de 6 000 inscrits par an.
Auparavant, le recteur de l'UB, François Havyarimana, a souligné que cette semaine du cinéma chinois marque une "avancée particulière" dans la promotion des échanges culturels entre le Burundi et la Chine, et renforce l'action de l'institut Confucius dans sa mission de vulgarisation de la langue et de la culture chinoises.
L'institut Confucius de l'UB, a-t-il affirmé, malgré son jeune âge (a ouvert ses portes en 2012), a déjà connu "d'énormes succès".
Cette semaine du cinéma chinois au Burundi, a-t-il insisté, vise notamment la promotion et la compréhension mutuelle entre la Chine et le Burundi, le renforcement de l'amitié sino-burundaise, ainsi que la connaissance de la culture chinoise.
M. Havyarimana s'est dit heureux de constater aussi que les activités de l'institut Confucius de l'UB soient aussi "un centre de rayonnement d'échanges socioculturels et un tremplin de coopération socio-économique entre la Chine et le Burundi".