Le président égyptien et le PM italien expriment leur soutien à un règlement pacifique de la crise en Libye

Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi et le Premier ministre italien Giuseppe Conte sont convenus mardi d'intensifier leurs efforts conjoints pour trouver une solution politique à la crise libyenne.

Lors d'une réunion au Caire, les deux dirigeants ont discuté de la question libyenne, et ont exprimé leur soutien à un règlement politique au conflit, afin de restaurer la stabilité et de protéger l'intégrité territoriale et les ressources de la Libye, a déclaré dans un communiqué Bassam Rady, porte-parole du président égyptien.

La Libye est en proie à une guerre civile depuis la chute de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011.

Mardi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré aux journalistes à Moscou que les pourparlers intra-libyens parrainés lundi par la Russie et la Turquie n'avaient pas abouti, mais que les efforts pour parvenir à un accord se poursuivaient.

M. Lavrov a déclaré que Fayez al-Serraj, chef du gouvernement d'union nationale (GNA) libyen soutenu par l'ONU, et Mohamed Taher Siala, son ministre des Affaires étrangères, avaient accepté de signer un projet d'accord du cessez-le-feu, mais que le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l'armée nationale libyenne établie dans l'est du pay, avait demandé une journée de délai avant de quitter Moscou sans signer l'accord.

Un peu plus tôt ce mois-ci, les présidents turc et russe ont proposé un cessez-le-feu en Libye - une initiative que les parties en conflit ont acceptée, tout en acceptant de participer aux pourparlers à Moscou.

M. al-Sissi a également salué les relations étroites qui unissent l'Italie à l'Egypte, et a souligné la nécessité de renforcer leur coordination et leur coopération bilatérale pour relever les nombreux défis auxquels est confrontée la région méditerranéenne.

Pour sa part, M. Conte a exprimé la volonté du gouvernement italien de renforcer et de développer ses relations avec l'Egypte.

Il a souligné la nécessité de maintenir leur coordination sur diverses questions régionales d'intérêt commun, notamment au vu du rôle central joué par l'Egypte, qui est un des piliers fondamentaux de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient et en Méditerranée orientale.