Dernière mise à jour à 09h53 le 28/10
Le Soudan va proposer de nouveaux pourparlers d'une semaine afin de poursuivre la préparation du projet d'accord final relatif au grand barrage du Nil en Ethiopie, a déclaré mardi le ministère égyptien des Ressources en eau.
La décision a été prise lors de la réunion virtuelle trilatérale qui s'est tenue mardi entre l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan sur le barrage du Nil en Ethiopie.
Le Soudan appellera à un cycle de négociations d'une semaine car il assure actuellement la présidence tournante des réunions entre les trois pays, a déclaré le ministère égyptien des Ressources en eau et de l'irrigation dans un communiqué.
Mardi, une réunion par vidéoconférence entre les ministres des Affaires étrangères et des Ressources en eau des trois Etats s'est tenue sous l'égide de l'Union africaine (UA) et avec la participation d'observateurs de l'organisation africaine, de l'Union européenne et des Etats-Unis.
La réunion a abordé la manière de relancer les pourparlers relatifs au Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) entre les trois Etats, selon le communiqué.
Au cours de la réunion, l'Egypte a souligné l'importance de "parvenir à un accord juridique contraignant sur la mise en eau et l'exploitation du GERD qui réalise les intérêts communs des trois pays et sécurise leurs intérêts en matière de ressources en eau", a déclaré le ministère égyptien.
Quelques heures avant les négociations virtuelles, le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi s'est entretenu au Caire avec le président du Conseil souverain du Soudan Abdel-Fattah al-Burhan, et les deux hommes ont exprimé leur volonté de parvenir à un accord contraignant sur les règles relatives à la mise en eau et à l'exploitation du GERD.
Au début du mois d'octobre, M. Al-Sissi s'est entretenu au Caire avec son homologue kenyan Uhuru Kenyatta sur le barrage contesté, et plus tard à la mi-octobre, il a reçu un appel téléphonique du président sud-africain Cyril Ramaphosa sur la question.