
Les peuples chinois et soviétique ont fait les plus gros sacrifices
Au début de la guerre du Pacifique, la Chine était depuis dix ans le seul champ de bataille antifasciste en Orient. Elle a immobilisé seule le gros de l'armée de terre japonaise. Selon les statistiques du Japon, de 1937 à 1941, 180 000 soldats nippons y furent tués, et 530 000 blessés. Pendant la guerre du Pacifique, la Chine resta l'un des principaux champs de bataille antifascistes d'Orient.
Durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les peuples chinois et soviétique qui subirent les plus lourdes pertes : 50 millions de morts et de blessés pour l'Union soviétique (25,5 millions de morts) et 35 millions de morts et de blessés pour la Chine (20 millions de morts). On ne peut pas oublier le coût humain de cette victoire.
Ces dernières décennies, l'Occident s'est efforcé de minimiser le rôle de l'URSS et est allé jusqu'à mettre dans le même sac l'armée soviétique et les nazis. Le peuple chinois au contraire a toujours reconnu l'importance de la contribution du peuple et de l'armée soviétiques à la victoire sur les forces fascistes qui faisaient peser une menace sur l'humanité. L'URSS et puis la Fédération de Russie ont reconnu la grande contribution du peuple chinois à la résistance au fascisme japonais et se sont opposées aux tentatives du Japon de renouer avec le militarisme. Ces dernières années, les dirigeants de la Russie ont à maintes reprises réaffirmé à leurs homologues chinois que leur point de vue sur la Seconde Guerre mondiale était en tout point identique au leur. Un avertissement lancé à tous ceux qui chercheraient à réhabiliter des actes d'agression.
Aux premiers jours de la Chine nouvelle, j'étais enfant et j'entendais souvent le chant soviétique « Moscou-Beijing » résonner dans les rues. Les paroles « Les peuples chinois et soviétique sont frères à jamais » restent gravées dans mon esprit. Quand j'ai grandi et fait mon service militaire, je fus témoin des tensions qui régnaient à la frontière nord de mon pays. Ce contraste brutal dans un laps de temps si court et ma réflexion sur les relations internationales modernes m'ont fait comprendre que les relations entre États basées sur des vues idéologiques peuvent coïncider momentanément mais restent fragiles ; tandis que celles qui s'établissent sur la base d'intérêts étatiques communs sont durables et solides. Autrefois, c'est la convergence de leurs intérêts qui poussa la Chine et l'URSS à devenir compagnons d'armes. Désormais, c'est la convergence de leurs besoins stratégiques qui les pousse à combattre l'hégémonisme de la superpuissance et à lutter pour un monde multipolaire. La célébration commune par les deux pays de la « Journée de la victoire » a permis de souligner leur nouveau partenariat stratégique. Elle est donc à la fois d'une actualité brûlante et porteuse d'une importante signification historique.
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