Dernière mise à jour à 16h39 le 04/03
La réforme du système de supervision de la Chine vise à renforcer la direction unifiée du Parti sur les campagnes de lutte contre la corruption et à couvrir l'ensemble des fonctionnaires de l'Etat, a indiqué dimanche un porte-parole de la session annuelle du plus haut corps législatif chinois.
La réforme est essentielle pour la réforme chinoise des institutions politiques, a noté Zhang Yesui, porte-parole de la première session annuelle de la 13e Assemblée populaire nationale (APN).
Partageant leurs bureaux et leur personnel avec les organes de contrôle de la discipline du Parti, les commissions de supervision constituent une institution à la chinoise chargée de la lutte contre la corruption. Le projet de loi sur la supervision, qui sera examiné en troisième lecture lors de la session, est une loi anti-corruption, a-t-il indiqué.
La loi sur la supervision et la réforme des institutions de supervision revêtent une signification profonde afin de renforcer la direction unifiée du Parti en matière de lutte contre la corruption, de mettre en place un système de supervision qui fait autorité et efficace, et de moderniser le système et la capacité de gouvernance du pays.
Le Comité permanent de l'APN a attentivement étudié et assimilé les opinions et propositions de divers secteurs. Le projet de loi sur la supervision a fait l'objet de deux lectures et a été publié pour recueillir les opinions du public, a-t-il indiqué.