Dernière mise à jour à 08h29 le 12/09
Wafiqa Hosni, ministre syrienne des Investissements, a déclaré mardi que la Chine est un des pays invités à participer au processus de reconstruction en Syrie.
Dans une interview accordée à Xinhua, Mme Hosni a déclaré que la Chine a apporté une aide précieuse à la Syrie pendant les sept années de guerre.
Selon elle, "les relations sino-syriennes sont historiques et excellentes", soulignant que "la Chine est restée pour apporter son aide à la Syrie pendant la crise et les portes des investissements sont ouvertes à la Chine ainsi qu'aux pays qui sont restés aux côtés de la Syrie".
Ses remarques reflètent la position du gouvernement syrien, qui fait depuis peu la promotion du processus de reconstruction et des investissements en Syrie.
Jeudi, le gouvernement syrien a ouvert le 60ème Salon International de Damas, le plus grand salon commercial du pays.
Les officiels du gouvernement estiment que la prochaine étape en Syrie est le processus de reconstruction, car l'armée syrienne a repris le contrôle de la plupart des régions détenues par les rebelles.
Le gouvernement a toutefois souligné que la priorité est accordée aux "pays amis" qui sont restés aux côtés des Syriens et de leur gouvernement comme la Russie, l'Iran et la Chine.
Mme Hosni a également souligné que les pays occidentaux qui "ont contribué à la destruction de la Syrie ne joueront pas de rôle dans le processus de reconstruction".
"Les entreprises chinoises sont les bienvenues en Syrie et la participation des entreprises chinoises au Salon de Damas est un signe fort qui montre que la Chine souhaite participer au processus de reconstruction ", a poursuivi Mme Hosni.
Alors que le gouvernement fait la promotion de la reconstruction et des investissements, le principal obstacle demeure, à savoir les sanctions occidentales contre la Syrie.
Le second obstacle consiste en un manque de financement pour les projets d'investissement pour les investisseurs locaux en raison des ressources limitées de l'Etat syrien pour l'instant, a poursuivi Mme Hosni.
Elle a expliqué que le gouvernement syrien n'est pas en mesure de proposer des prêts importants aux investisseurs.
Le mois dernier, les Nations Unies ont annoncé que les sept années de guerre en Syrie avaient entraîné la destruction de près de 400 milliards de dollars, ce qui signifie que les entreprises du monde entier viendront frapper à la porte de Damas pour faire des affaires en Syrie.
D'après les estimations publiées par la Banque mondiale à la fin de l'année 2017, la guerre en Syrie a détruit ses infrastructures. Son économie a également affiché une perte de 226 milliards de dollars.
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